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Un nouveau décret pour renforcer la place de l’amiable dans les procédures judiciaires à compter du 1er septembre 2025

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Parmi les nouveautés réglementaires de l’été, le décret du 18 juillet 2025 porte sur la réforme de l’instruction conventionnelle et la recodification des modes amiables de résolutions des différends.

Autrement dit : comment donner davantage de place aux modes amiables dans les procédures judiciaires et encourager les parties à y avoir recours ?

Pour cela, le gouvernement a choisi plusieurs pistes. (suite…)

La loi ATTAL du 23 juin 2025 et l’accroissement de la responsabilité des parents d’enfants mineurs

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Le 23 juin 2025, une nouvelle loi, dite loi « Attal », visant à renforcer l’autorité de la justice à l’égard des mineurs délinquants et de leurs parents, a posé différentes règles dont le but est d’augmenter la responsabilité des parents d’enfants mineurs.

Si le texte vise en majorité leur responsabilité pénale, il prévoit également un accroissement de leur responsabilité civile.

Jusqu’en 2024, la responsabilité civile des parents était liée à la notion de cohabitation entre le parent et l’enfant mineur.

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Impôt sur le revenu des couples mariés/pacsés : individualisation automatique du taux de prélèvement à la source

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Depuis le 1er janvier 2019, l’impôt sur le revenu est prélevé à la source.

Et jusqu’à présent, pour les couples mariés ou pacsés, le taux de prélèvement est par défaut commun entre les membres du couple.

A partir du 1er septembre 2025, ce sera l’inverse : le taux de prélèvement à la source sera individualisé par défaut, et il faudra faire la démarche auprès du service des impôts pour pouvoir continuer à bénéficier d’un taux commun (articles 204 E et M du Code général des impôts).

C’est donc le bon moment de se poser la question de savoir quelle est la fiscalité la plus intéressante au sein du couple, individualisée ou commune !

Maître Saulot, avocate à Lyon 3e, se tient à votre disposition pour vous accompagner dans la gestion du patrimoine de votre famille.

Ne pas payer la prestation compensatoire, c’est aussi une infraction pénale

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La prestation compensatoire est une somme versée par l’un des époux à l’autre, au moment du divorce, dans le but de compenser un changement important dans le niveau de vie lié à la séparation.

Son montant est fixé par le Juge aux Affaires familiales dans le cadre du jugement de divorce ou par les époux eux-mêmes dans le cadre d’un divorce par consentement mutuel.

Mais le risque pour l’ex-époux qui ne règlerait pas cette prestation compensatoire ne se limite pas au fait de voir saisir ses comptes bancaires ou ses biens !

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L’autorité parentale : conjointe ou exclusive, il faut choisir !

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L’autorité parentale sur un enfant mineur, c’est un « un ensemble de droits et de devoirs ayant pour finalité l’intérêt de l’enfant (…) pour le protéger dans sa sécurité, sa santé, sa vie privée et sa moralité, pour assurer son éducation et permettre son développement, dans le respect dû à sa personne. » (art.371-1 du Code civil)

En principe, elle est exercée de façon conjointe par les parents, qu’ils soient en couple ou séparés. Ce qui signifie que les décisions importantes pour la vie de leur enfant doivent être prises d’un commun accord, quelles que soient les relations qu’ils entretiennent entre eux. Pas toujours facile ! Et si les parents n’arrivent pas à s’entendre, c’est alors le Juge aux Affaires Familiales qui tranchera la question. (suite…)

Du nouveau pour favoriser l’amiable dans les procédures judiciaires

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En cette fin d’année 2023, trois nouveautés viennent favoriser l’amiable dans les procédures judiciaires.

  • Depuis le 1er octobre 2023, avant de pouvoir engager une procédure pour une demande inférieure ou égale à 5000 € ou pour un litige concernant un trouble du voisinage notamment, il est nécessaire de tenter une conciliation ou une médiation.

Cette obligation avait disparu depuis septembre 2022, mais elle est à nouveau en vigueur, après avoir été précisée et élargie.

A défaut, on s’expose à ce que la demande soit déclarée irrecevable par le juge.

  • Depuis le 1er novembre 2023, deux nouvelles options sont ouvertes au cours d’une procédure judiciaire :
    • l’Audience de Règlement Amiable (ARA) : si le juge en charge du dossier pense que c’est utile, il peut convoquer les parties devant un autre juge du Tribunal pour qu’il tente de trouver un accord qui mette fin au litige.

Les discussions restent confidentielles : si l’accord n’aboutit pas, la procédure reprend son cours normal.

    • la césure : les parties peuvent demander au Tribunal de rendre une décision partielle sur un des points clés du litige, ce qui leur permettra ensuite de rechercher un accord sur le reste.

Particulièrement utile dans les dossiers de responsabilité civile, la césure pourra permettre au Tribunal de déterminer la responsabilité d’une personne ou le partage de responsabilités entre les personnes impliquées ; les parties pourront alors se rapprocher pour régler les conséquences financières.

Le cabinet vous accompagne dans ces différentes démarches, que ce soit dans le cadre de la médiation préalable ou dans le suivi des procédures judiciaires.

 

 

L’Intermédiation Financière des Pensions Alimentaires (IFPA) : comment ça marche ?

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Déjà en place pour les divorces judiciaires depuis le 1er mars 2022, l’Intermédiation Financières des Pensions Alimentaires (IFPA) est à présent automatique pour toutes les pensions alimentaires fixées depuis le 1erjanvier 2023.

Ce nouveau système, géré par la CAF et par la MSA, permet de créer un intermédiaire entre le parent qui doit payer la pension alimentaire (le parent débiteur) et celui qui doit la recevoir (le parent créancier).

Ainsi, le parent débiteur règle la pension alimentaire directement à la CAF ou à la MSA qui reverse ensuite les sommes au parent créancier.

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Le droit d’accession immobilière : de nouvelles précisions

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En matière immobilière, le droit d’accession est une règle classique qui permet notamment au propriétaire d’un terrain de devenir propriétaire des constructions nouvelles qui sont faites sur ce terrain par un tiers.

L’article 555 du Code civil prévoit les options offertes à ce propriétaire, qui peut soit conserver la propriété de cette construction, soit en demander la destruction si le tiers constructeur était de mauvaise foi.

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La gestation pour autrui : la position encore délicate laissée à la « mère d’intention »

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La gestation pour autrui reste un sujet particulièrement délicat en France, où elle est interdite et où, même les structures qui font la promotion de ce procédé et qui accompagnent les couples français peuvent être sanctionnées.

L’hébergeur français OVH a ainsi été condamné par le Tribunal de Grande Instance de Versailles a rendre inaccessible un site espagnol de mise en relation entre les couples et les mères porteurs, particulièrement dédié au public français (décision du 26 février 2019).

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Vols retardés et « circonstances extraordinaires » : la Cour de Justice de l’Union Européenne précise les choses

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Le transport aérien répond au droit commun de la responsabilité civile : si la compagnie aérienne commet une faute (par exemple une mauvaise préparation de l’avion), qui cause directement un préjudice à ses clients (par exemple un retard important), elle doit l’indemniser.

Les choses ont toutefois fait l’objet d’une réglementation précise sur le droit à l’indemnisation des passagers, dans le cadre du Règlement communautaire (CE) n° 261/2004 du 11 février 2004*.

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