Un nouveau décret pour renforcer la place de l’amiable dans les procédures judiciaires à compter du 1er septembre 2025
Autrement dit : comment donner davantage de place aux modes amiables dans les procédures judiciaires et encourager les parties à y avoir recours ?
Pour cela, le gouvernement a choisi plusieurs pistes. (suite…)
La loi ATTAL du 23 juin 2025 et l’accroissement de la responsabilité des parents d’enfants mineurs
Si le texte vise en majorité leur responsabilité pénale, il prévoit également un accroissement de leur responsabilité civile.
Jusqu’en 2024, la responsabilité civile des parents était liée à la notion de cohabitation entre le parent et l’enfant mineur.
Impôt sur le revenu des couples mariés/pacsés : individualisation automatique du taux de prélèvement à la source
Et jusqu’à présent, pour les couples mariés ou pacsés, le taux de prélèvement est par défaut commun entre les membres du couple.
A partir du 1er septembre 2025, ce sera l’inverse : le taux de prélèvement à la source sera individualisé par défaut, et il faudra faire la démarche auprès du service des impôts pour pouvoir continuer à bénéficier d’un taux commun (articles 204 E et M du Code général des impôts).
C’est donc le bon moment de se poser la question de savoir quelle est la fiscalité la plus intéressante au sein du couple, individualisée ou commune !
Maître Saulot, avocate à Lyon 3e, se tient à votre disposition pour vous accompagner dans la gestion du patrimoine de votre famille.
Ne pas payer la prestation compensatoire, c’est aussi une infraction pénale
Son montant est fixé par le Juge aux Affaires familiales dans le cadre du jugement de divorce ou par les époux eux-mêmes dans le cadre d’un divorce par consentement mutuel.
Mais le risque pour l’ex-époux qui ne règlerait pas cette prestation compensatoire ne se limite pas au fait de voir saisir ses comptes bancaires ou ses biens !
L’autorité parentale : conjointe ou exclusive, il faut choisir !
En principe, elle est exercée de façon conjointe par les parents, qu’ils soient en couple ou séparés. Ce qui signifie que les décisions importantes pour la vie de leur enfant doivent être prises d’un commun accord, quelles que soient les relations qu’ils entretiennent entre eux. Pas toujours facile ! Et si les parents n’arrivent pas à s’entendre, c’est alors le Juge aux Affaires Familiales qui tranchera la question. (suite…)
Du nouveau pour favoriser l’amiable dans les procédures judiciaires
En cette fin d’année 2023, trois nouveautés viennent favoriser l’amiable dans les procédures judiciaires.
- Depuis le 1er octobre 2023, avant de pouvoir engager une procédure pour une demande inférieure ou égale à 5000 € ou pour un litige concernant un trouble du voisinage notamment, il est nécessaire de tenter une conciliation ou une médiation.
Cette obligation avait disparu depuis septembre 2022, mais elle est à nouveau en vigueur, après avoir été précisée et élargie.
A défaut, on s’expose à ce que la demande soit déclarée irrecevable par le juge.
- Depuis le 1er novembre 2023, deux nouvelles options sont ouvertes au cours d’une procédure judiciaire :
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- l’Audience de Règlement Amiable (ARA) : si le juge en charge du dossier pense que c’est utile, il peut convoquer les parties devant un autre juge du Tribunal pour qu’il tente de trouver un accord qui mette fin au litige.
Les discussions restent confidentielles : si l’accord n’aboutit pas, la procédure reprend son cours normal.
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- la césure : les parties peuvent demander au Tribunal de rendre une décision partielle sur un des points clés du litige, ce qui leur permettra ensuite de rechercher un accord sur le reste.
Particulièrement utile dans les dossiers de responsabilité civile, la césure pourra permettre au Tribunal de déterminer la responsabilité d’une personne ou le partage de responsabilités entre les personnes impliquées ; les parties pourront alors se rapprocher pour régler les conséquences financières.
Le cabinet vous accompagne dans ces différentes démarches, que ce soit dans le cadre de la médiation préalable ou dans le suivi des procédures judiciaires.
L’Intermédiation Financière des Pensions Alimentaires (IFPA) : comment ça marche ?
Ce nouveau système, géré par la CAF et par la MSA, permet de créer un intermédiaire entre le parent qui doit payer la pension alimentaire (le parent débiteur) et celui qui doit la recevoir (le parent créancier).
Ainsi, le parent débiteur règle la pension alimentaire directement à la CAF ou à la MSA qui reverse ensuite les sommes au parent créancier.
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